Trafic Jam

France 🇫🇷

Le groupe a été fondé par Valentin Labani, Manager de groupes et musiciens (de rock/Hard-Rock/Heavy-Metal et Métal), il est composé de David Jacob (bassiste de Trust), d’Arno T. Walden (chanteur des Iron Troopers/auteur de Trafic Jam), de Caroline Indjein (chanteuse dans Magma), d’Olivier Castang (claviériste de Zio), de Stépahne Cavanez (batteur de Sahona) et de Valentin (compositeur et guitariste de Trafic Jam).

Trafic Jam est signé sur le label Rockshots Records, basé en Italie, à Turin.

Les dix titres ont été masterisés aux Etats-Unis, à Los Angeles, au Studio de Howie Weinberg, bien connu pour ses collaborations avec Metallica, Aerosmith, Red Hot Chili Peppers, Oasis, Blur, Soundgarden, Deftones, Scorpions, Muse, U2, Pantera, Black Crowes, Nirvana, Jeff Buckley…

Le premier album du groupe, intitulé “The Joke is Over”, sortira en janvier 2024.


La saga Trafic Jam

Valentin Labani

Des lustres qu’on lui disait «mais pourquoi tu ne montes pas un groupe? Ta place est sur scène»… Valentin Labani, ancien Manager et organisateur de concerts (blues, rock, métal) l’a souvent entendue cette phrase maudite.

A 21 ans, alors qu’il joue avec Gérald Manceau (batteur de Warning), et Dan (un pote bassiste), il obtient un rendez-vous au siège d’une Major, une prestigieuse maison de disques où il se rend affublé d’un jeans, d’un improbable tee shirt léopard et d’un culot ahurissant. Moins d’une demi heure plus tard, la démo 4 titres qu’il avait tendue à son interlocuteur lui revient en boomerang sous la forme d’un large sourire: « C’est super! Je suis intéressé…»

Au siège de la Major, le Manager n’avait pas menti, il y eut des échanges à Paris, sa venue à Bois D’Arcy où répétait le groupe, et puis une invitation au Zénith d’une ville provinciale et enfin la rencontre avec un artiste renommé, dans un hôtel situé sur les Champs Élysées: « ça me plaît beaucoup, les compos, je voudrais que vous veniez deux semaines au château d’Hérouville, chez Patrice Blanc-Francard. On répète mes titres et vous devenez mes musiciens. Vous jouerez sur mon prochain album et on partira en tournée…Elle est belle ta Gibson SG, Valentin…»

Cet artiste était de la race des seigneurs. Mais cela créa des dissensions, -entre ceux qui acceptaient de se mettre à son service, et ceux qui n’en démordaient pas,- il n’était pas question de devenir musiciens d’accompagnement… et le groupe se disloqua.

Le passé est révolu, il n’y aura plus de rendez-vous avec un directeur artistique d’une Maison de disques, suite à un simple coup de fil. Mais la Musique est là, bien présente, c’est pourquoi il était inutile de louvoyer plus longtemps. La décision fut prise entre deux gorgées de café, Valentin était décidé à faire chauffer ses vieux amplis. Redevenu manager de nombreux groupes et artistes, le démon de la musique l’a néanmoins incité à reprendre du service en tant que guitariste.


Arno T-Walden

Quand le regard de Lemmy Kilmister, le frontman de Motorhead, croisa celui d’Arno, il y eut comme une étrange lueur, un instant où le temps sembla se figer… De sa voix éraillée, surgissant d’outre tombe, sortirent ces quelques mots absurdes : «fils il va y avoir du gros son ce soir, crois-moi, allez, magne-toi j’ai une putain de soif, mon gosier est desséché et on a pas encore démarré les balances…» Lemmy est une légende du rock, Arno -lui- bosse dans la boite de sécurité qui encadre le public du concert. Rompu à différentes techniques de combats, dont la boxe française, il a trouvé ce plan pour gagner un peu sa vie tout en s’immisçant dans l’univers fascinant du rock lourd, mais un rock pesant surtout son poids en plateau désargenté… Du coup il voit de près d’autres chanteurs arpenter les scènes surchauffées par les projecteurs vaporeux, en pensant aux fins de mois difficiles. «Une bière ça va?» - «T’es drôle, toi, répond Lemmy…»

Arno est fan de rock, il s’époumone à faire vibrer ses cordes vocales en chantant «The number of the beast » d’Iron Maiden. A cette époque, sa famille vit dans le Loiret, elle a des liens de voisinage avec celle de Franck Ridacker. Les uns et les autres feront d’ailleurs affaires, les seconds cédant aux premiers un fond de commerce de débit de boissons qu’on aurait cru sorti d’une histoire fictionnelle tournée en noir et blanc. Le troquet se transforme en maison d’habitation. Non loin de là, vivait Valentin Labani. Chacun dans son coin, de vrais boudeurs ceux-là, ou simplement des jeunes types tout trois happés par la musique qui prend les tripes et soulève l’âme des nuits sans fin. Le regard hagard, Arno va palper, non les liasses de billets, mais la croupe des microphones. Il monte des groupes, développe plusieurs projets, enregistre ses premières chansons, puis passe aux choses sérieuses avec l’autoproduction d’albums. Mais c’est sec au fond de la gorge… Les cachets sont misérables! Pourtant celui qui a écumé les bars et les petites salles de la région s’est forgé une réputation de bête de scène, son allure féline héritée des sports de combats lui vaut le surnom «the Tiger». Arno rugit, sort ses griffes, renifle, hume l’air ambiant, et dresse l’oreille quand deux musiciens le contactent. Les bougres sont loin : Orléans (Rebrechien, à vrai dire, c’est le nom de son patelin -ça se marrie bien avec son flair d’ailleurs, on le reconnaît), donc Rebrechien/Sainte-Cécile-les-Vignes ce n’est pas la porte d’à côté. Une première rencontre a donc lieu entre Arno et Valentin, dans un bistrot, au coin de la gare, à Montargis. Le guitariste expose en détail le projet Trafic Jam. Arno est réceptif, la poigne de main franche et sans tâche. Quelques semaines plus tard the Tiger se rend en Provence où il vient s’immerger deux jours dans l’univers du groupe. Le guitariste joue cartes sur table, il lui expose la trame artistique, la direction dans laquelle s’est engagé le groupe. Quand il repart, Valentin (en contact avec plusieurs chanteurs), se dit “je lui file deux maquettes et on verra ce que ça donne.” A la première écoute, c’était dans le mille, l’Orléanais avait parfaitement saisi l’esprit du projet. «Allô, Arno…tu es le chanteur de Trafic Jam»…


David Jacob

11h17, un smartphone s’éclaire et clignote, Valentin Labani vient de recevoir un message de David Jacob, le bassiste de Trust: « Je suis dans le train… Hâte d’être là». Le TGV s’ébranle un instant, puis le clapotis des rails accompagne la prise de vitesse, une petite berceuse pour amateur de rock’n roll que n’aurait pas reniée Lemmy de Motorhead. Derrière les vitres, la banlieue s’éloigne, des parcelles boisées puis la forêt triomphent du béton. David Jacob est dans le train. Il y a quelques mois le guitariste de Trafic Jam avait déjà pensé à proposer au bassiste de Trust de jouer sur un titre de l’album. Ça clignotait déjà dans son esprit. On peut résumer les choses ainsi. Échanges de textos, envoi d’un morceau : David avait liké avec des pouces et des sourires. Peu après, quatre autres titres ont été transmis à David, et le 22 janvier celui-ci était dans un TGV qui le conduisit en gare d’Avignon. David Jacob a passé deux journées , en immersion dans l’univers Trafic Jam. Discussions paisibles et chaleureuses, avant que les enceintes se mettent à trembler… David répétait : «j’aime, je kiffe cette musique… C’est costaud ! » Puis il s’est levé, a empoigné sa basse avec la ferveur d’un courtisan baroque : « Bon les gars, j’ai des fourmis dans les doigts, faites tourner le premier morceau ! » Le lendemain après-midi, il souriait autant que nous. Il avait posé ses parties de basse sur trois titres. Nous étions tous satisfaits ! David avait tout capté! Absolument tout!

David Jacob a réintégré Trafic Jam, pour son plus grand bonheur et celui d’Arno et Valentin.

Plus que jamais la ligne artistique de Trafic Jam est ancrée 100% rock.


Olivier Castan

Bien connu dans l’univers européen du rock progressif, Olivier Castan est fan de Jon Lord (organiste mythique de Deep Purple) qu’il considère comme l’une de ses principales influences.

Contacté par Valentin, Olivier a répondu très vite à la proposition… il a été le premier et seul claviériste a avoir été approché, il a ainsi rejoint Trafic Jam pour lequel il assure les parties de claviers et fera éventuellement des chœurs additionnels.

Membre du groupe Zio fondé par le brillant batteur Jimmy Pallagrosi qui a obtenu avec Karnataka les distinctions de Meilleur Album et Meilleur Morceau de l’Année pour Secrets of Angels lors du Classic Rock Society Awards, Olivier Castan a joué un peu partout en Europe. Le premier contact avec Valentin Labani s’est avéré excellent. Un échange téléphonique, une écoute attentive des morceaux de Trafic Jam, suivie d’une rencontre en Vaucluse avec Arno T-Walden et Valentin, et Olivier était intégré à Trafic Jam dont il apprécie particulièrement la musique et les parties vocales.

Au sein de Zio on dit d’Olivier qu’il est « Le génie créatif du groupe … Aux claviers il offre un équilibre éclectique de styles modernes et vintage dans son jeu. »

Olivier s’est mis au service de Trafic Jam, il apporte sa touche personnelle et sa sensibilité… Let’s rock!


Stéphane Cavanez

Après l’arrivée réussie et prometteuse d’Olivier Castan (aux claviers), Trafic Jam annonçait dans la foulée une autre arrivée, celle de Stéphane Cavanez, musicien expérimenté, à la frappe lourde qui aime « envoyer du bois » selon son expression et doté également d’un sens indéniable du groove. Il s’est glissé dans le costume de nouveau batteur du groupe avec une aisance déconcertante.

Enseignant à imusic-school, école de musique en ligne qui dit de lui :

« Son jeu puissant, inspiré, riche et éclectique allié à sa générosité font de lui un batteur complet.

S’il compte parmi les tous premiers professeurs à rejoindre le projet imusic-school, c’est qu’il a été recommandé par de nombreux professionnels comme un pédagogue complet »

Quatre “drummers” étaient en lice, tous souhaitaient rejoindre Trafic Jam, un Parisien, un Lyonnais, un Toulousain, mais c’est finalement Stéphane Cavanez (le Vauclusien) qui a été retenu parce qu’il correspondait au profil recherché, en raison de sa qualité technique, de sa culture “Rock”, très affirmée, et de son implication rapide et efficace.


Caroline Indjein

Caroline Indjein, chanteuse au sein du groupe Magma, a rejoint Trafic Jam.

Arno T-Walden est le chanteur attitré du groupe, il est le “Lead Vocal”, le front man de Trafic Jam. Caroline apporte son talent qui vient s’ajuster à celui d’Arno. Tout cela s’est mis en place progressivement, car le rôle de Caroline n’avait pas vocation à être confiné à celui d’une simple choriste, mais plutôt à celui d’une seconde voix polyvalente, faisant parfois des chœurs ou des réponses et parfois des harmonisations sur les refrains que porte si bien Arno.

Caroline aime la touche personnelle de chaque instrumentiste et apprécie la voix d’Arno, elle trouve aussi que les riffs de guitare ont de la personnalité et sonnent vraiment bien.

Elle possède une large culture musicale dont les contours se sont dessinés durant l’enfance avec l’étude du piano classique. Fan de rock, dans la diversité de ses palettes sonores, elle apprécie Led Zeppelin, les grands groupes mythiques (y compris ceux du rock progressif), elle adore notamment Genesis, Franck Zappa, Aerosmith et des groupes de métal : que dire d’autre, sinon qu’elle a accroché au mur de son studio de musique la pochette de Machine Head, l’album mythique de Deep Purple : tout cela dénote des goûts communs avec ceux d’Arno et Valentin qui annonçaient les prémisses d’une belle collaboration, d’autant que David Jacob, avec son énergie et son jeu de basse puissant et léché et plus affûté que jamais, ne pouvait que la séduire, et qu’Olivier Castan et Stéphane Cavanez possèdent, eux aussi, cette culture issue du rock qui est certes musicale, mais aussi et avant tout un état d’esprit. Et c’est cet état d’esprit particulier qu’Arno, Valentin et David souhaitaient cultiver.

Diplômée en chant lyrique, piano, musique de chambre, formation musicale, écriture/harmonie/contrepoint et en direction de chœurs, Caroline enseigne au conservatoire de Toulon Provence Méditerranée.

Photos

Vidéos

TRAFIC JAM - The Joke Is Over (Official Lyric Video)
TRAFIC JAM - God Save The Queen
Métal – Hommage à 40 ans de musique

Social